Le XXIème a été marqué par l’ère du numérique et surtout l’expansion d’internet. Cette évolution a donc bouleversé tous les codes et socles de traditions, obligeant à redéfinir tous les domaines et plus particulièrement ceux du secteur tertiaire. Mais le changement le plus brutal a été pour le monde du travail et surtout pour ses acteurs. De nouveaux métiers et statuts sont apparus. Alors comment le comportement du travailleur a-t-il été modifié et comment celui-ci a-t-il évolué ?

Internet; la révolution numérique

Facebook, Twitter, AirbNb, Amazon, Google,… le nombre d’entreprises qui explosent grâce à internet n’en finit pas. Aujourd’hui, on peut affirmer le business est 2.0 car tout, ou presque, se fait désormais sur internet. Le XXIème est incontestablement le siècle de l’expansion du numérique bien que nous assistons au début de cette révolution.

De plus, internet a aussi beaucoup facilité les démarches administratives; impôts,… aidant encore plus à la création d’entreprises pour jeune entrepreneur.

Le web est surtout devenu une solution au commerce actuel, qui s’est vu bousculé par l’économie morose et à la crise qui ne fait que durer.

Mais au delà d’un effet de crise, c’est aussi un reflet d’une société en pleine mutation car celle-ci, qui a débuté en 2008, a rappelé que les socles que l’on pensait indestructibles, ne le sont finalement pas. C’est ainsi, que cela s’est traduit par un ras le bol et un désir profond de changement. Le contexte économique en a donc poussé beaucoup à voir autre chose. Au lieu de subir les effets de marchés économiques qui en dépassent plus d’un, certains ont pris conscience de l’opportunité que pouvait leur offrir la crise. En effet, une crise économique traduit un modèle qui finalement a vu ses limites et qui s’essouffle.

Face à ce constat, on a pu voir l’émergence de l’économie solidaire. C’est à dire une relation plus étroite et proche entre les consommateurs, effaçant les intermédiaires. C’est ainsi qu’est né les espaces de coworking, le crowfunding (le finacement participatif des consommateurs pour un projet), le covoiturage, etc… Chaque secteur connaît l’apparition d’une nouvelle alternative faisant appel à la solidarité et à l’imagination.

Le digital nomad; le travailleur veut retrouver sa mobilité

Mais le changement le plus évident a été pour le travailleur lui-même et de nouvelles professions du futur ont émergé. C’est le cas pour le nomandiste numérique ou appelé plus communément le digital nomad. Le travailleur nomade est, comme son nom l’indique, une personne pouvant se déplacer tout en restant connectée. Avec la mondialisation et la facilité des échanges, beaucoup ont vu des opportunités de déplacement. Le travailleur nomade c’est VRP 2.0, mais ce statut particulier ne s’adresse pas seulement aux professionnels, car de nombreux particuliers ont préféré abandonner leur sédentarité, qui dominait depuis quelques siècles, au profit du nomadisme. Le monde est devenu plus accessible et nous nous sentons plus proche de nos voisins

Être nomade, c’est aussi affirmer qu’on ne veut plus choisir entre vie privée et vie professionnelle et que les deux ensemble, ne sont pas incompatibles. Il n’y a donc plus qu’une seule vie rêvée possible. C’est ce pluralisme qui anime les travailleurs à devenir des voyageurs. Et les professionnels se sont même adaptés, proposant de nouvelles offres à ces potentiels consommateurs. C’est le cas pour les applications qui permettent de se faciliter le quotidien.

Et cette nouvelle tendance, ne sera pas seulement éphémère, elle est simplement l’évolution de la société et du monde travail ainsi que les nouvelles aspirations des travailleurs.

Elsa Poussard