Par Marjorie Hayoz
Une page d’atterrissage appelée aussi Landing page ou page de conversion, c’est un peu l’équivalent digital d’un “stand” sur un salon.
Vous ne mettez pas tout votre catalogue dessus, vous ne racontez pas toute votre vie, vous ne parlez pas de tout ce que vous savez faire.
Vous créez une expérience concentrée pour faciliter la prise de décision de votre visiteur.
Une page d’atterrissage n’est pas une “page à propos”.
Ce n’est pas la page d’accueil de votre site.
Ce n’est pas un blog.
C’est une page conçue pour une action spécifique.
Par exemple : s’inscrire à une formation, réserver un appel, acheter un produit précis, télécharger un livre blanc.
On se concentre sur une seule intention : convertir.
Il est central pour amener à la conversion. Votre visiteur arrive généralement sur votre page d’atterrissage avec un certain intérêt pour la matière. Il a cliqué sur une publicité voire sur un post ou un email.
Le job du copywriting est alors de :
Quand vous écrivez une page d’atterrissage, vous devez vous demander, bloc après bloc :
“Qu’est-ce que cette phrase produit dans la tête de la personne ?”
Si elle ne produit rien, supprimez ! L’idée est aussi de procurer de la confiance au travers de témoignages par exemple.
On pense souvent que le plus important c’est “ce qu’on dit”.
Néanmoins, pour les pages d’atterrissage, l’ordre utilisé change absolument tout.
Vous pouvez amener de bons arguments, mais dans le mauvais ordre et vous perdez la moitié des conversions.
Une bonne page d’atterrissage ne laisse rien au hasard.
Les blocs typiques qu’on retrouve :
Dans les page d’atterrissages qui convertissent, chaque bloc sert une tension :
Le ciblage, le budget et la qualité des visuels sont des points importants qui doivent amener le prospect à atterrir sur votre page de conversion.
Une publicité géniale qui envoie vers une page d’atterrissage vague et pas structurée fait perdre de l’argent.
Une publicité moyenne qui dirige vers une page d’atterrissage très bien écrite peut être rentable (si elle génère des clics).
Ce sont deux leviers séparés.
C’est souvent ici qu’on voit la maturité marketing d’une entreprise :
les organisations qui comprennent que la page d’atterrissage n’est pas un “détail” sont celles qui progressent plus vite.
Je vous rassure, aujourd’hui, vous n’avez pas besoin de développeur senior pour construire des page d’atterrissages.
L’important ce n’est pas l’outil, c’est votre capacité à garder une structure claire, à isoler une promesse et à écrire une narration orientée décision.
L’aspect technique arrive donc en second.
Toutefois, ne sous-estimez pas l’étape « analyse ».
Certaines entreprises commencent à créer leur page d’atterrissage avant même d’avoir un site web complet.
Pourquoi ? Parce que construire un site complet peut être coûteux et long, alors qu’une page d’atterrissage ciblée peut générer des leads ou des ventes immédiatement.
Ainsi, même avec des moyens limités, une entreprise peut :
C’est une approche agile et souvent très efficace pour les startups ou les entrepreneurs qui veulent un retour sur investissement avant tout.
On entend souvent que “les page d’atterrissages, c’est pas pour le SEO”.
Le SEO des page d’atterrissages ne cherche pas à se classer sur plein de mots-clés larges, mais sur une intention précise.
Quand votre page traite d’un problème très spécifique, avec un angle très défini, elle peut se positionner.
Exemple : inscription atelier LinkedIn gratuit
Le SEO n’est pas incompatible, il est juste plus précis.
Il ajoute un énorme avantage : vous ne dépendez pas uniquement de la pub pour amener des leads sur votre page.
Une page d’atterrissage a pour objectif de convertir.
Si elle est bien écrite, bien structurée, bien séquencée elle peut transformer :
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