Photos Dr Thierry Dauvillaire ©

Par Thierry Dime

Il avait grandi dans l’ombre des avions toulousains sans jamais toucher aux commandes. Mais en 2006, sur cette autoroute qu’il serpente vers la Suisse, le Dr Thierry Dauvillaire s’envole enfin, non pas dans les airs, mais vers son destin. Au volant de sa Golf, il trace sa propre trajectoire de vol car si certains partent à la conquête de territoires, d’autres de sommets, lui a choisi de conquérir l’excellence.

Les racines d’un destin cosmopolite

Né à Brême, Thierry Dauvillaire porte en lui l’empreinte d’une enfance nomade. Fils d’un ingénieur en aéronautique, il grandit entre l’Allemagne, la France et les États-Unis, forgeant par ces déplacements incessants une ouverture d’esprit et une adaptabilité qui deviendront ses atouts majeurs. Cette jeunesse européenne lui apprend précocement que les frontières ne sont que des lignes sur une carte.

À l’âge de 8 ans, lorsque la famille Dauvillaire s’installe définitivement à Toulouse, le destin du jeune Thierry semble tout tracé. Dans cette ville-berceau de l’aéronautique européenne, où les rêves de vol prennent corps dans les hangars d’Airbus, l’enfant baigne naturellement dans l’univers professionnel de son père. Toulouse, avec ses avions qui défient la pesanteur au-dessus des toits roses, devient son terrain de jeu intellectuel. Entre les récits passionnés de son père ingénieur et le ballet quotidien des appareils dans le ciel toulousain, le jeune Thierry développe cette fascination pour l’aviation qui semble couler de source. Mais paradoxalement, c’est dans cette immersion totale dans le monde de l’ingénierie aéronautique que germe déjà, inconsciemment, sa différence car si l’environnement peut orienter nos premiers rêves, il révèle aussi, par contraste, nos véritables aspirations.

Ma vocation

C’est ainsi que dès la fin de son baccalauréat, une évidence s’impose : « J’ai compris que je serais heureux dans le contact humain », confie-t-il avec lucidité. Il changera la conquête du ciel contre celle du cœur. Il s’inscrit alors à l’École de médecine de Toulouse. Pendant six années d’études, ce nouvel intérêt se transforme en vocation. Chaque cours, chaque stage, chaque rencontre avec un patient nourrit en lui ce feu nouveau. Il découvre la médecine comme un art au service de l’humain, et au fil du temps, la médecine esthétique s’impose doucement, naturellement, comme une évidence : le lieu de convergence entre science, précision, écoute et beauté. C’est là qu’il se sent pleinement à sa place.

Loin de suivre les sentiers battus, Thierry Dauvillaire choisit de tracer son propre chemin. Pendant son internat en médecine générale, alors que beaucoup enchaînent les gardes pour arrondir les fins de mois, lui fait un pari audacieux : investir dans sa propre formation, nourrir son rêve. Il consacre ses ressources et son énergie à l’approfondissement de sa spécialisation, accumulant méthodiquement les compétences. Il valide ainsi plusieurs diplômes universitaires : deux en médecine esthétique, un en lasers médicaux, un autre en mésothérapie, sans oublier un diplôme d’expertise en réparation du dommage corporel. Au fil des années, c’est un amour exigeant mais fidèle qui se noue entre le médecin et sa discipline car la médecine esthétique, pour le Dr. Thierry  Dauvillaire, n’est pas une quête de perfection illusoire mais c’est offrir à chacun la possibilité de se sentir aligné avec son reflet, de retrouver confiance et de se redécouvrir.

Après diverses collaborations, c’est en Suisse qu’il décide de s’installer définitivement. En 2018, la création de la clinique ReGeneva marque l’aboutissement de vingt années d’expérience et de réflexion. Ce centre de médecine esthétique ne se contente pas de suivre les tendances du marché, il les anticipe. Thierry Dauvillaire a su identifier les évolutions de la demande, comprendre que ses patients cherchaient bien plus qu’un simple « comblement de rides » : ils aspiraient à une approche globale, subtile et élégante du rajeunissement.

Mais ce bourreau du travail retrouve sa véritable essence auprès de ses enfants. Ses proches confient volontiers qu’il a gardé cette âme d’enfant au point que lorsqu’il joue avec eux, on en vient à se demander qui est l’enfant dans ce groupe joyeux. Cette innocence préservée, cette capacité d’émerveillement intact, irriguent sans doute sa pratique d’une humanité profonde et authentique. L’autre source qui le nourrit est la pratique du taekwondo puis du karaté kyokushinkai, le karaté de l’ultime vérité. Il y trouve bien plus qu’une activité physique, c’est une école de rigueur, de dépassement de soi et de résilience face aux épreuves. Cette discipline martiale transparaît dans son approche professionnelle. Comme il le confie : « Je me suis toujours comporté comme un train monté sur des rails. Quand on a un objectif, il ne faut pas le lâcher. » Cette ténacité, alliée à une remise en question permanente, constitue le moteur de son succès.

Une flamme qui illumine l’art médical

Aujourd’hui, le Dr Thierry Dauvillaire incarne cette médecine de demain : celle qui réconcilie science et poésie, technique et âme. Dans son regard pétille encore cette flamme de l’enfant de Toulouse qui rêvait d’horizons infinis, mais elle s’est muée en passion dévorante pour l’être humain dans toute sa complexité. Chaque consultation devient un voyage, chaque patient une rencontre unique où se mêlent écoute, expertise et cette intuition rare qui fait les grands praticiens car au-delà des gestes techniques parfaitement maîtrisés, au-delà des protocoles les plus innovants, c’est d’amour qu’il s’agit. L’amour de son métier, bien sûr, mais surtout l’amour de l’humain dans sa quête éternelle de beauté et d’harmonie. Le Dr Dauvillaire ne façonne pas des visages, il révèle des âmes. Il ne corrige pas des imperfections, il restaure des sourires et redonne confiance. Dans cette Suisse qui l’a adopté, entouré de montagnes qui défient le ciel comme les avions de son enfance, Thierry Dauvillaire a trouvé sa véritable altitude.

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