Face à la morosité économique, restons positifs

15 avril 2012

Face à la morosité économique, restons positifs

Qu’il s’agisse de la vie personnelle (problèmes affectifs) que professionnelle (perte/recherche d’emploi), il nous arrive de traverser des périodes difficiles dans notre vie. Ces périodes sont tellement difficiles qu’on à l’impression que tout ce que l’on entreprend pendant ce temps échoue lamentablement. Le mal être est profond, notre corps physique ne luit plus, on se sent abandonné, on perd l’estime de soi, la concentration et même la beauté physique qui souvent l’expression de la beauté de l’âme.

Dans la Grèce antique, Platon ne choisissait-il pas ses élèves sur la base de ce critère : « La beauté physique est le reflet de la beauté de l’âme» disait-il. Ceci est aussi valable de nos jours. Faire une belle rencontre, décrocher un entretien peut dépendre de son état d’esprit. Fort heureusement, beaucoup de personnes s’enferment dans le négativisme latent.

Négativisme :

Chômage, échec de projets professionnel et personnel, déceptions affectives, les gens s’arrêtent et ne veulent plus avancer dans leur vie. Ils passent plus de temps à regarder ce qui ne va pas au lieu de regarder ce qui va. Bref, ils tombent dans le négativisme. Ce négativisme est latent, patent, pressant, omnipotent, conjoncturel presque structurel et fonctionnel. Les seniors dans la même situation sont parfois plus démonstratifs. Tout est drame. Fort de ce constat, je pense qu’il est important que la personne en situation difficile ne se laisse pas enfermer dans un carcan inutile qui ne lui permet plus de voir l’avenir positivement.

Pour cela, il important de voir les choses avec un autre régard. Ce regard qui pousse l’homme à agir, à se mettre en mouvement, à rechercher continuellement des solutions. Ce regard doit être omniprésent quand la situation difficile veut changer l’ordre des choses. Il doit avoir le luxe d’abandonner son négativisme. Luxe, car, l’individu passe plus de temps à mijoter ses échecs qu’à revivre ce qui est positif.

Je conseille donc, de s’intéresser d’abord à soi-même, à ce qui vous fait du bien avant d’aller embrasser le monde et de s’occuper d’autrui. « Soigne toi, prends soin de toi » dit le philosophe.

Après avoir posé un regard positif sur soi, on est capable de s’intéresser à autrui. Dans ce contexte, il faut accepter les différences (emploi/chômage, joie/tristesse….). Accepter que l’autre soit dans une situation plus confortable que la nôtre, qu’il ait une vision différente de la nôtre. Même si on ne partage pas son point de vue, le reconnaitre c’est déjà l’accepter. Enfin, porter un regard positif sur l’environnement. C’est vrai qu’il y a des déceptions, des licenciements, des fusions qui provoquent des angoisses, déstabilisent les situations professionnelle et personnelle mais, c’est aussi vrai qu’il y a des personnes capables de vous vouloir du bien.

Comment lutter contre ce négativisme latent au quotidient?

Je propose de lutter contre le négativisme par un comportement et par une attitude.

Comportement :

Il comprend:

– L’enthousiasme. Dans une situation de mal être, celui-ci ne se décrète pas. Il faut aller chercher au fond de soi le bonheur permanent, l’énergie qui nous met en mouvement. Penser à soi pour être heureux. Il est impératif de comprendre que la joie est le plus grand des remèdes. « Quand la joie et le chant s’éteignent, la maladie s’empare de l’homme » Rabbin Freddy.

– Mettre en avant ses forces : N’oubliez pas qu’avant d’être dans une situation difficile, on avait en nous des forces. Il faut vous concentrer sur ses forces. Celles-ci peuvent être physiques, mentales, spirituelles. Elles peuvent s’exprimer de différentes manières : d’une manière d’être ou d’un talent que vous avez à développer….

– Savoir regarder les choses en face. Il faut être une personne positive. Une personne qui ne doit pas se dire que tout est beau et que tout le monde est gentil. Au contraire, c’est une personne qui doit faire face au réalisme de la vie.

– Avoir le désir permanent de toujours chercher les solutions et se dire que cela n’arrive pas qu’autres autres.

– Se bousculer pour faire déplacer les choses, les idées…bref, il faut aller à l’essentiel en se mettant en mouvement avec la bonne énergie.

Attitude :

– Savoir parler : Parler de ses propres réussites, des réussites des autres et non de ses échecs et des échecs des autres.

– Etre capable de parler de ses maux intérieurs. L’homme se meurt quand il garde tout en lui, il est important qu’il puisse parler et se sentir écouter.

En définitive, en période difficile, restons positifs et prenons soin de notre Etre. Si on est capable de porter un regard positif sur soi, sur autrui et sur l’environnement, alors, on est capable d’embrasser la vie, de l’aimer et la regarder positivement.

Stanislas Dikamona – Chroniqueur

 

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