Nul doute aujourd’hui qu’une entreprise qui souhaite s’implanter dans un autre pays, devra réfléchir par 2 fois, avant de s’y engager. En effet, les choix de chaque entreprise devront être déterminés en fonction de mécanismes micro-économiques du pays ou elle souhaite s’établir. Mais de manière générale et face à un système de marché capitaliste ouvert à la concurrence mondiale, il est essentiel aujourd’hui pour les entreprise de faire baisser les coûts de production. Pour y arriver, la baisse de la masse salariale devient rapidement un objectif incontournable et la délocalisation un moyen des plus efficaces.

On se rend toutefois compte que la réduction des coûts de production seule ne suffit plus mais que l’entreprise doit tenir compte d’un ensemble de mécanismes micro-économiques. En effet, le flou entourant la situation politique en Grèce et les graves difficultés que traverse le secteur bancaire espagnol ont entraîné une nouvelle aggravation de la crise, ce qui altère considérablement le climat conjoncturel dans l’ensemble de la zone Euro. C’est dans ce contexte que le Suisse, avec un taux de chômage inferieur à 3%, réussit à tirer son épingle du jeu à travers une économie forte qui a su prendre les devants et proposer aux entreprises de meilleures conditions.

Situé en plein de cœur de l’Europe, la Suisse permet aux entreprises d’implanter facilement leur activité, d’avoir à disposition une main-d’œuvre qualifiée, et de bénéficier d’avantages fiscaux importants par rapports à ceux proposés par ses voisins. En effet, l’ensemble des prélèvements sous forme d’impôts (fédéraux, cantonaux et communaux) ne représente environ qu’un tiers du PIB, bien au-dessous de la moyenne européenne. Quant au taux de la TVA (8 %), il est l’un des plus bas d’Europe.

Résultat, plus de 500 multinationales ont aujourd’hui un siège en Suisse grâce à un entrepreneuriat dynamique et cosmopolite et du fait que ce pays occupe une place de pointe en matière de compétitivité et d’innovation. Selon Andrés Taracido, Expert diplômé en Finance et Investissement, la « Suisse à tout pour séduire ».

Les entreprises souhaitant s’implanter en Suisse doivent cependant prendre conscience des spécificités locales, franchir de nombreuses étapes et accomplir différentes démarches. Mais avant tout et suivant le capital qu’on dispose, il important de choisir au préalable sa forme juridique. Et Monsieur Taracido de déclarer que « la société anonyme (SA) est le statut juridique le plus souvent utilisé pour l’implantation d’une entreprise en Suisse par des ressortissants étrangers, dans la mesure où elle garantit l’anonymat et une grande flexibilité.».

A noter que les services cantonaux de promotion économique sont les principales sources de soutien public aux entreprises. Ils apportent un soutien direct ou servent d’intermédiaires pour la création d’entreprises. Mais les entreprises tels que Swiss Financial Company, peuvent également mettre leur expertise à votre disposition pour vous aider dans vos démarches d’implantation en Suisse.

Dénise Roland/Rédactrice pour le magazine Le Monde Economique