L’histoire exceptionnelle d’une boutique genevoise dédiée à la chaussure artisanale

4 octobre 2017

L’histoire exceptionnelle d’une boutique genevoise dédiée à la chaussure artisanale

L’histoire de Septième Largeur, c’est d’abord celle de son fondateur, Marcos Fernandez Cabezas. Véritable légende dans le monde de la chaussure, Marcos a lancé la marque Sebago dans les années 70, avant de créer ses propres marques: Bowen dans les années 80, Emling dans les années 90, puis Markowski et enfin Septième Largeur dans les années 2000. Passionné et doté d’une expérience unique dans son domaine, il a voulu établir un nouveau standard, celui d’une chaussure artisanale à un prix imbattable. Sa capacité à maîtriser toute la chaîne de la conception au marketing en passant par les ateliers de production a rendu cela possible.

Côté production justement, c’est dans des ateliers centenaires près d’Alicante en Espagne que se trouve le centre névralgique de Septième Largeur. Dans ce pays qui a une longue tradition des métiers du cuir, Marcos est allé lui-même recruter et former les artisans qui aujourd’hui fabriquent les 7L. Certaines machines servant à la couture datent du début du XXème siècle, car elles seules permettent de travailler «à l’ancienne», menées par la main de l’homme d’expérience, et de contrôler chaque point de la couture. Dans la boutique genevoise de Septième Largeur, on peut découvrir aux murs les photographies de certaines de ces merveilles d’un autre temps. Pour les cuirs, l’intransigeance est à la hauteur de la transparence. Pour chaque modèle, les renseignements sur la tannerie dont la peau provient sont fournis. Et seules les meilleures sont retenues: Tannerie du Puy et Tannerie d’Annonay sont probablement les plus connues du grand public parmi les cinq tanneries françaises qui fournissent Septième Largeur.

Le cousu Goodyear est le standard chez Septième Largeur. Cette technique, apanage des grands bottiers, est la seule qui allie confort, étanchéité et longévité. Une semelle cuir cousue Goodyear peut se ressemeler autant de fois que nécessaire et ne lâchera jamais son propriétaire, contrairement à une semelle collée. De plus, le cambrion en relief, le cloutage bambou ou le montage sous gravure fermée (la deuxième semelle qui vient recouvrir la semelle d’usure et protéger les coutures) sont des gages de maîtrise parfaite de l’art du soulier, et l’assurance d’avoir affaire à un produit artisanal.

Boutique en ligne www.septiemelargeur.ch

 

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