La transformation digitale est au cœur de l’actualité de beaucoup d’entreprises qui marquent leur volonté d’être dans l’air du temps en s’engageant dans une dynamique de progression. Cependant, il faut noter que jusqu’alors, cette évolution a été très peu remarquée et la crise sanitaire a été un moteur puissant en la matière. L’adaptation a été nécessaire pour celles dont la culture d’entreprise est plus frileuse au développement digital. Dès lors, se pose la question de savoir si la culture d’entreprise peut être un frein à la transformation digitale ? Il est vrai que dans le contexte de la crise sanitaire, la transformation digitale et la culture d’entreprise doivent s’harmoniser pour évoluer dans la même direction.

Comment évoluer efficacement vers la digitalisation ?

La révolution numérique n’est pas aussi démocratisée dans toutes les entreprises et dans tous les secteurs. Si certains ont pu anticiper la performance numérique, les esprits conservateurs ont parfois du mal à basculer vers les nouveautés. Dès lors comment pourrait-on définir la culture digitale ? La définition repose sur plusieurs critères : l’utilisation du travail collaboratif, l’innovation, l’ouverture sur le monde, la prioritisassions du digital, l’orientation client, prise de décision basée sur les données, la flexibilité.

Ainsi les méthodes de travail et de management définissant la culture d’entreprise doivent mener vers ce processus de transition. Ce phénomène est à double tranchant, l’aspect positif est la préservation de l’identité et le cœur du métier de l’entreprise, mais sur un autre plan, cela instaure des barrières qui sont difficiles à outrepasser et qui ralentissent l’optique du changement.

La culture de l’entreprise comme obstacle à la transformation digitale

La transformation digitale de l’entreprise ne consiste pas seulement à s’équiper d’outils matériels très performants. Il faut que cet équipement s’accompagne d’une volonté de poursuivre dans cette transition que certains dirigeants ne sont pas prêts à suivre. La pandémie a permis de donner un coup d’accélérateur dans la transformation digitale en donnant un accès à des outils de travail plus sophistiqués. Néanmoins, l’évolution technologique ne rime pas toujours avec évolution des mœurs, qui ont du mal à se détacher des principes fondamentaux de gouvernance d’entreprise.

En effet, certains dirigeants ont eu des difficultés à déployer le télétravail pour leurs collaborateurs car cela ne leur ressemblait pas ou ne rimait pas avec la genèse de leur métier. Il est vrai que le présentéisme est plus rassurant qu’un travail à distance dématérialisé. Par conséquent, ce constat ne favorise pas le développement de la technologie digitale pour le bien de l’entreprise qui se met en retrait par rapport à la tendance en voulant préserver ses principes fondamentaux.

Quels freins à la digitalisation ?

Une certaine différence de point de vue entre salariés et employeurs peut surgir en la matière. En effet, certains dirigeants ne tiennent pas suffisamment compte de la perception de leurs employés dans le processus de changement de leur culture. Or, l’objectif est qu’une cohésion s’effectue pour pouvoir avancer dans la même direction. L’ensemble du personnel doit avoir une vision commune sur le sujet.

Il est important de savoir réagir de manière adéquate à chaque situation et apporter des solutions digitales qui soient effectives et nécessaires pour le développement, la pérennisation ou la survie de l’activité de l’entreprise tout entière. Par conséquent, les employés doivent savoir se servir de ces outils et les intégrer dans l’objectif de progression de l’entreprise ainsi que de leurs conditions de travail, sans quoi le résultat ne serait pas au rendez-vous.

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