Le Cloud : dans l’air du temps

6 février 2020

Le Cloud : dans l’air du temps

Par Eugénie Rousak

Il y a plus de 60 ans, la compagnie IBM a imaginé le premier disque dur magnétique. D’une taille significative équivalente à deux réfrigérateurs, l’armoire pesait près d’une tonne. Coûtant 50 000 $ US, ses 50 disques de 61 centimètres de diamètre permettaient d’atteindre une capacité de mémoire de 5 Mo. C’était une véritable révolution pour le stockage, même si aujourd’hui ces chiffres paraissent dérisoires !

Mais notre nécessité en mémoire virtuelle correspond à nos habitudes nouvelles

5 Mo aux normes actuelles représentent seulement une chanson en format MP3 ou une photographie non compressée. Mais notre nécessité en mémoire virtuelle correspond à nos habitudes nouvelles. Rien qu’en 2017 plus de 1 200 milliards de clichés ont été réalisés, le double par rapport à 2010. Et selon les estimations récentes, toutes les deux minutes autant de photographies sont faites que durant tout le XIXe siècle !

Pour stocker cette quantité de données, de nouveaux moyens fleurissent. Après les vieilles disquettes, les clés USB et les disques durs externes, l’expansion d’Internet dans les années 1990 a fait émerger une idée farfelue : transférer les fichiers vers le ciel pour les sauvegarder dans les nuages.

Débutant par les documents partagés entre plusieurs utilisateurs et des plateformes en ligne pour la gestion de la relation client (CRM), le Cloud Computing s’est développé dans les années 2000 pour se confirmer aujourd’hui comme étant un centre de stockage universel, accessible et sécurisé. Vraiment ? 

 

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