Marketing écologique, greenwashing ou véritable engagement ?

15 septembre 2021

Marketing écologique, greenwashing ou véritable engagement ?

Aujourd’hui, il devient de plus en plus important pour les consommateurs de consommer en toute conscience et l’attention d’une entreprise à de telles problématiques est une preuve d’engagement. Cette nouvelle approche permet non seulement à une entreprise de se démaquer de la concurrence mais aussi de contribuer à la protection de l’environnement. Il ne s’agit pas pour l’entreprise de convaincre les clients de la durabilité de leurs produits ou services par des mesures publicitaires ciblées mais d’avoir une approche qui englobe également toutes les mesures qui ont une incidence sur l’amélioration du bilan environnemental d’une entreprise ou de ses processus de production. Il convient ici de rester authentique tout en faisant preuve de transparence mais aussi d’éviter le greenwashing, soit l’écoblanchiment.

Et si on parlait du marketing vert ?

Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe une variété de définitions et de synonymes tels que marketing écologique, environnemental, social, durable, écomarketing, etc. Pour en avoir une idée générale, le marketing vert consiste à vendre, avec un argumentaire éthique, des produits ayant une valeur ajoutée sociale ou environnementale.

Il peut se fonder sur les caractéristiques écologiques d’un produit (par exemple mettre en avant les matières premières écologiques au sein d’un produit, promouvoir un produit pouvant être recyclé, etc.), sur des promotions vertes (par exemple, un arbre planté pour un achat) ou encore sur les engagements environnementaux de l’entreprise (par exemple une fondation ou des actions écologiques). Le terme englobe aussi toutes les mesures qui ont un impact sur l’amélioration du bilan environnemental d’une entreprise ou de ses processus de production. Dans tous les cas, tous les secteurs peuvent se prêter au marketing vert.

Une prise de conscience récente ?

Il faut savoir que la plupart des gens n’ont pris pleinement conscience de l’ampleur de ces problèmes que récemment, que ce soit via les campagnes de sensibilisation menées par des organisations non gouvernementales ou de photos privées diffusées dans les médias sociaux. Nous pouvons citer à titre d’exemple, les images d’enfants travaillant, les ramassages d’ordures, le plastique dans l’estomac d’animaux morts…

Le marketing vert : l’avenir d’une entreprise ?

L’écologie prend une ampleur telle, que toutes les entreprises souhaitent aujourd’hui améliorer leur image en faisant du marketing vert et en donnant une image d’entreprise soucieuse des enjeux environnementaux. Sachez que les gens sont prêts à payer beaucoup plus pour acheter un produit respectueux de l’environnement. Aujourd’hui le marketing écologique existe dans presque tous les secteurs économiques, aussi bien dans le domaine alimentaire que dans celui des articles de consommation courante comme les mouchoirs.

Le marketing vert, du greenwashing ?

Le greenwashing, anglicisme qui peut être traduit en français par « éco-blanchiment ». Il s’agit d’une méthode de marketing qui consiste pour une entreprise à orienter ses actions et sa communication auprès de son public en direction d’un positionnement écologique.

C’est l’activiste écologiste Jay Westervelt qui a employé l’expression « greenwashing » pour la première fois en 1986, pour remettre en question la communication faite par les professionnels du secteur hôtelier sous prétexte du respect de l’environnement.

RSE et greenwashing : quelles différences ?

Le greenwashing pour une entreprise correspond au fait de montrer son engagement environnemental dans le but de redorer son image de marque, même lorsque l’impact environnemental est faible ou nul. Au contraire, la RSE ou responsabilité sociale des entreprises correspond, pour une entreprise, au fait d’agir pour l’intérêt général en allant au-delà de ses obligations juridiques.

Une entreprise qui pratique la RSE souhaite avoir un impact positif sur la société, à respecter l’environnement tout en étant économiquement viable. Elle développe cet équilibre en collaboration avec l’aide des parties prenantes, c’est-à-dire les clients, les fournisseurs, les actionnaires ou les administrations.

Nul doute que l’enjeu écologique et de durabilité est une préoccupation majeure de nos jours, aussi bien pour les entreprises que pour les consommateurs. Si certains en font un mauvais usage, il faudrait que chacun se mobilise pour une implémentation sincère et cohérente de ces principes.

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