Par Antoine Hubert Administrateur Délégué de Swiss Medical Network

Impossible aujourd’hui de dire comment et quand le monde reviendra à la normale. Ce qui est certain, c’est que la pandémie de SARS-CoV-2 aura exacerbé les différences et les problèmes dans l’ensemble de l’humanité.

Le secteur hospitalier public et plus particulièrement universitaire s’est retrouvé temporairement renforcé, ayant saisi l’opportunité de la pandémie pour justifier son existence et son train de vie. Les hôpitaux publics ont tous été arrosés d’aides et de subventions en tout genre et encensés par les médias pour leur rôle de sauveurs de la population.

Pourtant, la difficulté qu’ils rencontrent à retourner à la normale devrait permettre au secteur privé de démontrer leur agilité, leur capacité d’adaptation et attirer ainsi talents,

médecins et patients découragés par les lourdeurs de certains organismes sanitaires.

Ce qui est certain, c’est que la population a pris conscience de l’importance du monde de la santé le renforçant ainsi considérablement et de manière durable. Le revers de la médaille étant que tous les moyens déployés à tenter de rendre le système sanitaire plus efficace et moins coûteux ont stoppé net et seront ardus à implémenter. Difficile en effet aujourd’hui de défendre toute fermeture d’établissement, réduction d’effectifs ou de capacité alors que la pandémie a démontré la solidité de notre dispositif.

Quoi qu’il en soit, l’essentiel est d’aborder le futur avec confiance et optimisme, revenir le plus rapidement possible à une vie normale, apprendre à gérer les crises pragmatiquement et rester prêt à s’adapter en cas de besoin.

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