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Hélène Gache – Directrice OPI

Alors que la COP 26 s’est ouverte depuis peu à Glasgow, l’année 2021 se finit avec un bilan mitigé pour les PMEs industrielles genevoises. Après un début d’année au ralenti, les carnets de commande se sont remplis à nouveau pour celles qui ont pu composer avec la crise COVID 19.

Les perspectives sont enthousiasmantes si l’on se projette à moyen terme avec des opportunités d’affaires sur les énergies renouvelables et l’économie circulaire en particulier. L’usine ou la manufacture décarbonée, l’éco technologie basée sur des composants recyclables, la production sans déchets sont autant d’enjeux que les PMEs peuvent transformer en opportunité d’affaires.

Leur développement peut néanmoins être entravé par de nouvelles contraintes. L’accès difficile à certaines ressources telles que des métaux rares, les risques de cyber attaques grandissants, l’intégration de la décarbonation dans la chaîne de production ont un impact majeur sur la vie de l’entreprise allant, sans la mise en place de mesures adaptées, jusqu’à sa remise en cause.

Le secteur de l’industrie contribue largement à l’économie de notre canton, représentant 15 % de son PIB et 60% de ses exportations. Il est donc vital que des mesures de soutien à l’innovation soient envisagées pour permettre aux projets les plus pertinents de voir le jour. Sans innovation les entreprises ne sont pas durables. Pour 2022, l’intelligence collective doit primer et les moyens donnés afin que les savoir-faire dans l’horlogerie, les énergies renouvelables, les sciences de la vie et la mécatronique notamment continuent de rayonner au-delà de nos frontières. 

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