Etre entrepreneur n’est pas toujours aisé. Beaucoup de ceux qui se lancent sur la voie de l’indépendance savent que ce n’est pas toujours facile d’avoir des liquidités. Lorsque l’on possède une entreprise, il est pourtant nécessaire de pouvoir investir dans divers domaines afin de pouvoir rester compétitif ou encore pour que la société continue de grandir.

Face à cela, il y a plusieurs solutions… On peut se faire prêter de l’argent par une banque, avoir un mécène parmi ses amis et faire en sorte qu’il nous fasse un don conséquent, réfléchir à émettre des actions ou, la solution la moins connue mais non pas la moins intéressante : émettre des obligations.

Contrairement aux actions avec lesquelles on vend des parts de l’entreprise, l’émission d’obligations vend de la dette… Globalement, c’est presque comme un emprunt mais avec des taux d’intérêts inférieurs à verser chaque année. En général, les banques ne s’occupent d’émettre des obligations que pour les entreprises avec un chiffre d’affaire annuel dépassant le milliard de francs suisses. Mais, depuis quelques années il existe des fiduciaires telles que Swiss Financial Company and Trust, qui proposent d’émettre des obligations pour des entreprises plus modestes.

Les avantages d’opter pour un tel mode de financement sont multiples : La première, dont nous avons parlé auparavant, est de profiter de taux avantageux. La deuxième n’est autre que la facilité de ce mode de placement dans la conjoncture actuelle : en effet, les investisseurs cherchent avant tout des placements sûrs et rentables. Une entreprise suisse, avec une bonne réputation, une gestion efficace et des comptes qui montrent une maitrise et une certaine facilité à pouvoir rembourser ce type d’emprunt est un placement de choix qui fera des envieux sans pour autant que vous, entrepreneur, vous ne perdiez le contrôle de votre capital ou de votre entreprise.

N’oublions pas que c’est le moyen qu’ont choisi les pays du monde pour se financer depuis des années… Un moyen intéressant, peut-être à envisager pour certaines PME!

E. Delaroche/ Rédacteur pour le magazine Le Monde Economique