Vous n’avez plus autant de plaisir à vous rendre au travail et comptez les jours jusqu’au week-end suivant. Il vous arrive d’être à peine à l’heure à votre poste, alors que vous arriviez toujours en avance auparavant. Vous n’avez plus le même entrain pour accomplir les tâches qui vous incombent, vous accumulez même peut-être les retards. Finalement, vous n’êtes plus motivé. Avant que les choses n’empirent pour aller jusqu’au point de rupture, vous pouvez tenter d’identifier la cause de cette démotivation, pour lui trouver une solution et en parler avec votre hiérarchie.
Vous avez de plus en plus tendance à arriver en retard au travail, voire à trouver une raison de ne pas vous y rendre. Démotivé, vous êtes plus lent, vous manquez de rigueur et d’attention et êtes morose. Vous multipliez peut-être également les erreurs. Votre humeur négative peut se répercuter sur vos collègues et entraîner une mauvaise ambiance dans tout le service. Par conséquent, la productivité de l’entreprise, ses relations avec ses clients et bien d’autres paramètres peuvent être impactés.
Si la situation s’installe durablement, elle peut vous mener à la dépression, voire au burn-out. Cela détruira votre carrière comme cela nuira à votre employeur. Avant d’en arriver là, vous pouvez tenter une introspection, afin de déceler la cause profonde de votre mal-être au travail et votre désintérêt pour ce que vous exécutez dans le cadre de votre fonction.
Avez-vous des problèmes personnels ? Le mal-être au travail n’est pas forcément toujours causé par des soucis d’ordre professionnel. Vous traversez peut-être une phase difficile à la maison et cela prend le pas sur le reste. Une mauvaise ambiance familiale, des soucis financiers ou le petit dernier qui a des problèmes à l’école, cela arrive à tout le monde. Votre trajet maison-travail est peut-être long et éprouvant. Combien de temps passez-vous dans les transports ? Cela peut être source de stress et de retards à répétition. Vous pouvez même peu à peu vous épuiser.
Si vous identifiez la raison de votre démotivation à l’extérieur de l’entreprise, il vous sera peut-être difficile d’en supprimer la cause du jour au lendemain. Mais rien ne vous empêche de tenter de vous détendre, de faire de la relaxation ou du sport pour évacuer le stress. Et de travailler sur vous pour parvenir à faire tomber le rideau au moment de votre prise de fonction.
Les conditions de travail déterminent la productivité. Si vous sentez que quelque chose vous démotive sur votre lieu de travail, peut-être l’identifiez-vous clairement. Mais cela peut également être insidieux.
Sur la durée, une mésentente avec un collègue ou un supérieur est susceptible d’atteindre le moral. Si vous éprouvez un malaise voire, vous redoutez de côtoyer une personne en particulier, posez-vous les bonnes questions. Et agissez, soit directement auprès d’elle, soit en vous confiant à un membre de votre hiérarchie.
Il n’est pas rare d’avoir affaire à ce que l’on appelle de petits chefs. Votre supérieur direct vous méprise, vous donne des directives contradictoires et insensées, est tout le temps sur votre dos et vous stresse ? Il appartient peut-être à cette catégorie. Parlez-en à vos collègues pour vous assurer qu’ils ont le même ressenti et que votre sentiment vis-à-vis de lui n’est pas subjectif. Une fois votre point de vue confirmé, vous pouvez envisager d’en informer collectivement la direction et demander l’organisation d’une rencontre.
Pour avoir de l’entrain, vous avez besoin d’un objectif, personnel et professionnel. Vous occupez votre poste depuis trop longtemps et souhaitez évoluer. Comme ce n’est pas le cas, ce que vous accomplissez vous paraît sans intérêt et fade. Ce qu’il vous manque ? Des challenges ! Demandez à vous entretenir avec votre supérieur et exposez-lui votre plan de carrière. Confiez-lui que vous avez besoin de pouvoir vous projeter.
Ce travail d’inventaire que vous allez entreprendre sera loin d’être inutile. Lorsque vous aurez cerné précisément la cause de votre démotivation, vous aurez en main les éléments pour réagir et changer les choses. Souvent, cela passe par la communication et le dialogue. Alors qu’en étant mal, on a tendance à se replier sur soi, il faudrait au contraire s’ouvrir et prendre le taureau par les cornes.
Retrouvez l’ensemble de nos articles Inside ici