Pendant les fêtes, plus d’un tiers des Suisses conduit après avoir bu

6 janvier 2019

Pendant les fêtes, plus d’un tiers des Suisses conduit après avoir bu

37 % des Suisses ont déjà pris le volant après avoir consommé de l’alcool. 56 % ont laissé leurs invités conduire alors que ceux-ci avaient bu et 13 % ne laissent jamais leur voiture sur place, quelle que soit la quantité d’alcool consommée. L’alcool au volant est particulièrement répandu en Suisse romande, comme l’indique une enquête représentative menée par Marketagent pour le compte de Comparis.

En Suisse, l’alcool au volant constitue surtout un problème lors des fêtes de fin d’année. C’est ce que révèle une enquête représentative menée par Marketagent pour le compte du comparateur sur Internetcomparis.ch en Suisse romande et en Suisse alémanique. Ainsi, 37 % des personnes interrogées indiquent avoir pris le volant après une fête, ayant bu plus de deux verres de vin ou plus d’un demi-litre de bière.

Leurs hôtes n’ont pas de quoi être fiers : 56 % d’entre eux ont laissé leurs invités rentrer en voiture alors que ceux-ci avaient consommé plus de deux verres de vin ou plus d’un demi-litre de bière. Seuls 30 % des sondés ont appelé un taxi pour leurs invités enivrés.

Et seuls 14 % ont eu recours au service national de Nez Rouge, pour eux-mêmes ou pour leurs invités. Seule une personne sur 20 a déjà profité de ce service à plusieurs reprises.

13 % ne laissent jamais leur voiture sur place

De nombreux automobilistes indiquent prendre le volant après avoir bu, même hors de la période des fêtes. Ainsi, quelque 41 % des Suisses conduisent même après avoir consommé deux verres de vin. Seul un cinquième des sondés ne roule plus après avoir bu un seul verre. 23 % laissent leur voiture sur place après un à deux verres de vin ou un demi-litre de bière. 13 % des personnes interrogées ne renoncent jamais à conduire, quelle que soit la quantité d’alcool consommée.

Les Suisses romands roulent plus souvent après avoir bu

La barrière de rösti existe aussi pour ce qui est de l’alcool au volant. Ainsi, seul un Suisse romand sur dix renonce généralement à la conduite après un verre de vin (contre 22 % des Suisses alémaniques). De plus, un Romand sur quatre indique ne jamais laisser sa voiture sur place après avoir consommé de l’alcool, contre seulement 9 % des Alémaniques.

Les hommes plus négligents sur ce sujet

L’enquête révèle aussi des différences entre les sexes. En général, les femmes renoncent plus rapidement à conduire que les hommes. En effet, elles sont 23 % à ne plus prendre le volant après un verre de vin ou une bière, contre seulement 15 % des hommes.

Enfin, selon leurs propres dires, 47 % des hommes ont déjà conduit après avoir consommé plus de deux verres de vin lors d’une fête (28 % des femmes). 23 % des hommes ont récidivé, contre seulement une femme sur dix.

Réduction possible des prestations d’assurance

Pour Andrea Auer, experte Mobilité chez Comparis, ce comportement peut s’avérer fatal : « Du point de vue de la sécurité, l’alcool au volant s’apparente à une négligence. Il diminue les réflexes bien plus fortement que ce que beaucoup imaginent. » En effet, 5 % des sondés ont déjà eu un accident après avoir bu. Dans 3 % des cas, ils étaient seuls responsables.

Boire et conduire s’avère aussi un comportement irresponsable pour ce qui est des assurances : « En règle générale, lors d’un accident causé sous l’influence de l’alcool, les assurances réduisent leurs prestations. Cela peut rapidement coûter cher aux automobilistes. De manière générale, qui boit ne conduit pas. Pendant la saison hivernale, il vaut la peine de préférer un autre mode de transport, même après juste un verre de vin », recommande l’experte de Comparis.

 

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