Une voix forte en faveur de l’accord-cadre – Pour le maintien des bilatérales

3 mars 2021

Une voix forte en faveur de l’accord-cadre – Pour le maintien des bilatérales

«progresuisse» est une initiative lancée par des personnalités de l’économie, de la science et de la politique et en collaboration avec le think tank Reatch. Toutes partagent la conviction qu’un bon accord-cadre avec l’UE serait très bénéfique pour la Suisse. Car cet accord forme la base qui permettra à la Suisse de poursuivre sur la voie fructueuse des accords bilatéraux. Les 60 fondateurs de progresuisse souhaitent mener un débat constructif et orienté vers des solutions concernant l’accord-cadre.

L’économie, les milieux scientifiques et le peuple sont unanimes, et ce depuis de nombreuses années : pour la Suisse, la voie bilatérale est un bon compromis qui a résisté à l’épreuve du temps et qui doit être préservé à l’avenir. Pour la majorité d’entre eux, ni l’adhésion, ni l’isolement vis-à-vis de l’UE, ni la résiliation des accords bilatéraux ne sont des solutions acceptables. L’accord-cadre vise à rendre durable et extensible le modèle idéal des accords bilatéraux.

Les fondateurs de «progresuisse» se considèrent comme des forces constructives dans cette phase critique et prônent des relations stables et durables avec l’UE. «progresuisse» veut stimuler un débat riche et constructif sur la portée de l’accord-cadre et l’avenir du partenariat européen.

Philip Mosimann, entrepreneur, administrateur et président de conseil d’administration, notamment de Bucher Industries, Bobst, Conzzeta et d’autres entreprises, et membre fondateur de «progresuisse», souligne : « Nous voulons des relations optimales et réglementées avec l’UE, en particulier pour la jeune génération. Nous en évaluons les avantages et les inconvénients de manière pragmatique, objective et entrepreneuriale, car ce n’est qu’ainsi que des décisions peuvent être prises ».

En lançant ce débat, «progresuisse» veut soutenir le Conseil fédéral, qui écrit dans son rapport sur la politique extérieure : « Le Conseil fédéral continuera à accorder une priorité absolue aux relations avec l’UE. Le Conseil fédéral s’emploie à clarifier les questions en suspens concernant le projet d’accord institutionnel en 2021 et à conclure les négociations ». 

Pour Astrid Epiney, professeure en droit international, droit européen et droit public suisse, rectrice de l’Université de Fribourg et membre fondatrice de «progresuisse», il est clair que « dans l’ensemble, le projet d’accord institutionnel offre un équilibre tout à fait raisonnable entre les différents intérêts et permet non seulement d’assurer à la Suisse un accès significatif au marché intérieur européen par le biais de droits et d’obligations contraignants, mais aussi d’établir des relations stables avec l’UE. La Suisse a un intérêt élémentaire à ce que ses relations soient juridiquement structurées au niveau international et en particulier avec l’UE, son partenaire de loin le plus important ».

Joel Lüthi, doctorant en biologie à l’Université de Zurich et vice-président de Reatch, membre fondateur de « progresuisse », souligne l’importance du maintien de bonnes relations avec l’UE pour la recherche scientifique suisse : « La coopération internationale en matière de recherche renforce la Suisse, et un accord-cadre donnera à ces partenariats la stabilité et la prédictibilité nécessaires ».

Ce que défend «progresuisse» :
«progresuisse» entend mener un débat de fond : souhaitons-nous emprunter la voie du progrès et dire oui à la coopération institutionnelle avec l’UE ? Ou au contraire nous risquer sur un chemin conservateur, dire non et mettre en péril les accords bilatéraux ? «progresuisse» en est convaincu : un cadre précis pour les bilatérales et un accord avec notre meilleur partenaire, et de loin le plus important, servent nos propres intérêts.
«progresuisse» veut une Suisse progressiste dans laquelle la jeune génération en particulier pourra se façonner une avenir prospère. Avec Reatch, un jeune laboratoire scientifique d’idées, «progresuisse» a trouvé un partenaire très solide avec lequel il sera possible de dessiner de manière crédible les futurs contours de l’accord-cadre.
«progresuisse» veut donner une voix aux forces constructives qui aspirent à des relations stables et durables avec l’UE, et apporter sa contribution à l’accord-cadre. La science suisse doit être interconnectée au niveau mondial et surtout européen. Pour la science et la recherche, des relations dynamiques et opérationnelles avec l’UE sont cruciales.
Espérant jouer le rôle de contrepoids aux voix adverses, «progresuisse» souhaite stimuler un dialogue constructif sur la portée de l’accord-cadre. Pour la poursuite de bilatérales couronnées de succès.

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