Investir dans la VOIP

10 novembre 2011

Investir dans la VOIP

Le nombre d’investisseurs que l’on retrouve dans le secteur de la VOIP s’est stabilisé ces trois dernières années. Du coup, les opérateurs que l’on retrouve sur le marché ont mieux consolidé leur position. En effet, ils ont beaucoup d’années d’expérience et ont vu le marché évoluer doucement. Les petits opérateurs par contre, ont subit un tassement bien qu’on remarque une nette progression de l’utilisation de la VOIP dans les grandes entreprises dont l’objectif principale est de réduire leurs coûts.

Cette demande a motivé les gros opérateurs de télécommunication à proposer des services orientés vers la mise en place et l’exploitation d’un réseau supportant la VOIP. Ce qui est bien de savoir, c’est qu’un opérateur de VOIP a besoin d’un grand nombre de clients afin de pouvoir générer un bénéfice conséquent.

De ce fait, la pérennité des affaires, dans ce domaine d’activité, est assujettie à une croissance du nombre d’abonnées et tout au moins, à son maintien à un niveau minimal. Mais le problème qui se pose aux entreprises de VOIP c’est effectivement de trouver ces clients. La remarque qui a été faite, par exemple sur le marché Suisse, montre que les opérateurs ont tendance à se focaliser sur la vente d’appareils VOIP couplés à une offre d’abonnement. Certes, il s’agit la d’une bonne stratégie qui leur permet ainsi de gagner quelques clients.

Mais, il ne s’agit pas toujours de faire la compétition sur le même segment de marché, celui de la téléphonie par usage de combinés traditionnels. La venue des nouveaux Smartphone et Tablet PC est une aubaine pour les opérateurs qui, s’ils saisissent l’occasion, peuvent grassement rentabiliser leur investissement.

Ceci revient pour ces opérateurs de VOIP, à changer leur politique marketing. Ceci consiste à familiariser les utilisateurs à ces nouveaux usages que représentent les appels VOIP via ces nouveaux appareils. L’avantage ici est que l’on peut toucher un plus grand nombre de personnes sur ce segment de marché.

Par la même occasion, une limitation dans la gestion d’inventaire viendra appuyer la réduction des coûts administratifs dégagés. Ainsi, il sera judicieux pour ces entreprises de mettre plutôt l’accent sur ce nouveau segment sans toute fois négliger l’ancien. Une bonne maitrise de son environnement est la clé du succès. Encore plus dans les nouvelles technologies qui sont en perpétuelles évolutions.

Thierry Dime, Directeur de publication du magazine Le MONDE ECONOMIQUE

 

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