Quatre astuces pour réduire les délais de paiement

11 décembre 2017

Quatre astuces pour réduire les délais de paiement

Plus d’un tiers des entreprises suisses interrogées disent être pénalisées suite à des délais de paiement non respectés, selon un rapport publié en 2017 par Intrum Justitia. Les retards de règlement impactent la santé financière des entreprises en affectant leur trésorerie et en imposant des coûts supplémentaires liés aux relances clients notamment.

La trésorerie de nombreuses entreprises se voit pénalisée en raison des délais de paiement de leurs clients. Voici quatre conseils pour réduire les créances clients et mieux gérer les mauvais payeurs.

Formaliser la relation contractuelle entre la société et ses clients en indiquant clairement le délai de paiement

Les procédures de commande et de facturation doivent être formalisées dans l’objectif d’éviter tout litige ou malentendu qui donnerait la possibilité au client de justifier le retard de paiement de sa facture. Ainsi, outre la description des marchandises et les modalités de livraison, le contrat liant le client à la société doit préciser de manière claire et précise les modalités de règlement ainsi qu’une clause d’attribution de compétence en cas de litige.

Être précis dans les relances clients

Les relances clients peuvent être faites par téléphone ou par écrit. Dans les deux cas elles doivent être précises et mentionner : le numéro de facture, la date de la facture, le montant dû, la date d’échéance, le retard de paiement observé, les pénalités encourues par le client. Les relances doivent également être graduelles : après deux premières relances, la société doit adresser un courrier simple au client puis un courrier recommandé… Pour être efficace, il est indispensable qu’elles soient faites sans délai, à l’aide d’un logiciel de facturation et d’automatisation.

Favoriser une intervention rapide

La maîtrise des délais de paiement des clients passe également par une transmission rapide du dossier en contentieux. De nombreuses sociétés réclament leurs créances après plusieurs relances écrites ou téléphoniques sans y donner suite. Il faut en revanche que le dirigeant transmette le dossier à un prestataire amiable qui poursuivra l’action menée au niveau interne de l’entreprise. Cette démarche peut être amorcée 45 à 60 jours après l’échéance. Si cela ne suffit pas, une procédure judiciaire pourra être engagée à l’encontre du débiteur.

La MCNE et l’escompte, des solutions à privilégier

Le financement des créances à l’étranger également appelé MCNE, est réservé aux entreprises qui exportent leurs marchandises. Pour compenser le manque de liquidités dû à ses créances, la société les cèdent à l’étranger, à une entité financière ou une banque. En contrepartie, le cessionnaire lui verse une avance pouvant correspondre à 100 % du montant des créances, à rembourser dès réception du paiement des créances par l’acheteur étranger.

Autre solution efficace pour réduire les délais de paiement : l’escompte. Il présente un avantage commercial puisque le client pourra l’utiliser pour améliorer sa rentabilité, mais aussi un avantage financier. En effet, le paiement anticipé contribue à l’amélioration de votre Besoin en Fonds de Roulement et de votre trésorerie. Le taux d’intérêt offert à vos clients dépendra du coût moyen du financement de votre entreprise et de l’objectif de votre offre.

 

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