Comment les smartphones sont devenus indispensables dans notre quotidien. Par Valérie Demont

3 octobre 2011

Comment les smartphones sont devenus indispensables dans notre quotidien. Par Valérie Demont

Mon iphone dort à côté de moi, il est comme un prolongement de mon bras, une extension de celui-ci.

5h45, il sonne pour me réveiller grâce à l’alarme programmée la veille au soir (dernier contact avec lui ou presque avant de rejoindre Morphée). Je l’attrape et hop, je mets le rappel. Quelques rappels plus tard, je le déverrouille (schlak !), je consulte ma boîte mail, la petite étoile tourne et tourne jusqu’au fameux scintillement (vous avez un nouveau message ! euh, non, plein de nouveaux messages).

Voilà que je n’ai pas encore quitté mon lit que je parcours déjà ce qui s’est passé pendant mes 7h de sommeil, comme si j’avais immanquablement manqué quelque chose. Quelques articles des groupes LinkedIn desquels je suis membres, les newsletters de e-boutic, fashionfriends, mystore, myprivateboutique, deindeal, liveitwell, et j’en passe… Ouf, rien d’urgent.

6h20, je me lève, je prends mes affaires pour la journée d’une main et de l’autre mon extension geekique, pour me diriger vers la salle de bain. Histoire de me mettre de bonne humeur pendant ma toilette matinale, je me fais un petit Lemon Tree sur mon ipod, au bout de mon bras (…and all that I can see, tu-tut,and all that I can see, tu-tut, is just a yellow lemon tree…).

Fin de chanson, fin de toilette. Direction la cuisine. Et là, pour la première fois depuis que je me suis réveillée, j’abandonne sur une chaise mon Iphone pendant que je prépare mon petit déjeuner. Thé vert et tartine au miel sur mon assiette, je m’attable et je rapproche de moi l’Ipad de la maison. Déverrouillage (– schlack !). Ouverture de l’application 24h (en HD s’il vous plaît). Et je parcours l’actualité.

Quand j’en trouve une intéressante, je la partage sur Twitter ou sur Facebook à l’aide des boutons de partage de l’application. Je pense à tous ceux qui pourraient être intéressés à cet article sur les mots de passe en ligne, un post sur Facebook et une info à mes Twittos (mes abonnés Twitter, si vous n’êtes pas encore vous-même un Twittos). Houlala, 6h45, j’ai oublié de réveiller Lucas, je ne suis pas maquillée. L’Ipad se verrouille (sans bruit). Go, go, go, sinon on va être en retard.

7h10. J’embarque Lucas, mon sac à main, mon ordinateur, et… mon extension de bras au bout de mes doigts. Je reviens en arrière, zut, les clés. Go, go, go. En voiture, contact : jgling ! La voiture reconnaît mon Iphone (grâce au Bluetooth). C’est parti pour 15 à 30 minutes déconnectées, enfin pas tout à fait. Après avoir déposé l’artiste à la garderie où je n’ai bien entendu pas oublié de faire mon p’tit Foursquare (outils de Géo localisation), j’enclenche mon programme radio matinal : infos, reportages et météo.

Au feu, rouge consultation de mes mails, comme si en une heure entre 6h20 et 7h20 du matin les gens bossaient et que je pouvais être submergée de courriers (pfff… les habitudes ont la vie dure !). Je continue ma route et me gare. Je sors de la voiture et je monte «Oburo avec mon ordi sous le bras, mon Iphone à sa place et mon sac sur l’épaule.

Tant bien que mal j’essaie d’ouvrir la porte fermée à clé. Je pose tout mon materiel sur le premier bureau, je dépose mon Iphone. Zut, mon chargeur, est-ce qu’il est dans mon sac… ouf… sau-vée (il ne me reste que 20 % de batterie). Je démarre mon portable, ouvre ma boîte mail, mon Tweetdeck (un outil me permettant d’envoyer des contenus en même temps sur Twitter, Facebook et LinkedIn, etc…), mon blog, mon lecteur de flux RSS (j’utilise encore Google reader pour ça…).

Voilà que je suis fin prête pour commencer ma journée ! Oups, je vous laisse, une notification push de Twitter m’interpelle !

Valérie Demont, Consultante chez Le Monde Economique et Spécialiste en Marketing & Médias Sociaux.

 

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