Les commerces de demain se testent ou se découvrent…en Suisse !

12 octobre 2017

Les commerces de demain se testent ou se découvrent…en Suisse !

Les commerces physiques n’entendent pas disparaître au profit de la suprématie du digital. L’avenir se prépare aujourd’hui en pensant aux nouvelles formes de commerce mais aussi en anticipant les tendances de fond de demain.

Des réponses à imaginer pour satisfaire les attentes des consommateurs

Face à la montée en puissance de l’économie digitale, les commerces traditionnels se renouvellent néanmoins afin de ne pas se laisser définitivement et totalement submerger par la Toile. Les géants de la distribution misent sur les politiques multi ou omnicanal, afin de tirer profit des nouvelles opportunités permises par la Toile.

D’un autre côté de jeunes entreprises imaginent des réponses plus innovantes encore afin de redonner un élan de croissance au commerce de proximité. Les aspirations actuelles des consommateurs, comme la protection environnementale, le développement durable, l’économie participative, … font partie de l’univers de ces commerces de demain.

Il ne s’agit pas alors de se dispenser de toutes études ou analyses des réussites de la Toile mais de proposer de nouvelles formes de points de vente physique pour répondre aux envies les plus actuelles des consommateurs d’aujourd’hui et de demain.

Des pépinières pour tester les commerces de proximité de demain

Dans la grande majorité des cas, les projets les plus innovants sont portés par de très jeunes entreprises, qui ne disposent pas toujours des fonds nécessaires pour mener à bien l’inauguration de leur premier point de vente. Pour y remédier, des pépinières sont créées à l’instar de la tendance qui existe pour les start-ups. De grandes entreprises immobilières proposent ainsi de tester, en conditions réelles, les projets de commerces physiques. Concrètement, ces pépinières permettent de donner vie à un nouveau magasin pendant une période de quelques semaines. Il s’agit de dépasser le stade des prévisions mais de confronter le projet à la perception des consommateurs. Ces magasins éphémères représentent un véritable test, et les plus petites structures peuvent ainsi contourner les investissements conséquents que représentent la création d’un point de vente physique.

La Suisse, un laboratoire et un incubateur des tendances de demain

Il existe des « testeurs de commerce » dans les grandes métropoles européennes, mais aussi des expériences similaires dans de multiples villes de taille moyenne, qui voient dans ces formes d’expérimentation une arme de lutte contre la désertification rurale.

Mais si les commerces de demain sont à inventer, les entreprises cherchent aussi à anticiper les grandes tendances de la consommation pour les décennies à venir. Les analystes se tournent alors fréquemment vers la Suisse. C’est ici, que Coop et Migros notamment misèrent avant tout le monde sur l’essor des produits bio et du commerce équitable. Aujourd’hui, le bio est devenu, partout en Europe, une tendance de fond et un support de croissance. C’est donc fort logiquement, que les géants mondiaux de la Grande Distribution guettent les tendances helvétiques en matière de consommation. C’est au Sud de Zurich, dans la ville de Zoug, que Coop a inauguré une nouvelle enseigne qui pourrait représenter la tendance de demain : Karma. Sur 140 m2, ce premier point de vente Karma se veut être 100 % végétarien et végan. Alors qu’une seconde ouverture est prévue à Zurich, ce commerce végétarien suscite déjà l’intérêt d’autres acteurs de la distribution en Europe, faisant de la Suisse un incubateur de tendances ….

 

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