Et si nous parlions justice… !

1 avril 2019

Et si nous parlions justice… !

Lorsque nous pensons à la justice, nous imaginons simplement une  personne ayant commis une infraction pour laquelle elle doit être punie, que  ce soit pour un excès de vitesse, un vol ou même un crime.

En regardant de plus près, nous constatons que les sociétés occidentales ont des systèmes judiciaires assez différents avec des pays qui privilégient la réinsertion des personnes en essayant de leur donner les outils nécessaires pour repartir du bon pied alors que d’autres ont un système plus répressif.

Le système de justice américain par exemple, semble ne pas tenir compte de paramètres pour innocenter des personnes. Bien au contraire,  un grand nombre d’entre elles ayant commis un léger délit ou même innocentes, se retrouvent condamnées à de lourdes peines, le procureur étant jugé sur le nombre de procès gagné, sans tenir compte d’éléments qui pourraient innocenter l’inculpé. Est-ce vraiment la justice dont nous rêvons pour nos sociétés ?

N’est-ce pas Voltaire qui en 1747  déjà avait écrit : « qu’il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent » 

Lorsque des crimes odieux sont commis, il est normal de se poser la question sur la légitimité de cette personne, à avoir une seconde chance voire même à continuer de vivre. Cela peut paraître injuste au regard de la souffrance de la victime et/ou de ses proches, mais ne serait-il pas opportun de se poser les bonnes questions ?

Sommes-nous innocent ? Ne serait-ce pas à notre société de se remettre en question ?

Pourquoi cette violence ? Qu’est-ce qui pousse à la violence ?

On parle de justice, mais de quoi parle-t-on exactement ? L’injustice existe à tous les niveaux et nous en sommes bien souvent les acteurs. On se croit d’ordinaire intègre, mais on rejette le voisin qui a des idées différentes des nôtres,  l’homosexuel,  le migrant, celui qui a tout perdu sauf la vie,  mais dont la place n’est surtout pas chez nous ! Est-ce juste d’exclure à cause d’une couleur de peau, d’une religion ou d’une culture ? Ne sommes-nous pas tous responsable si les enfants déjà  choisissent le rejet de leur camarade en reproduisant ce qu’ils voient et entendent des adultes qui les entourent ?

Alors qu’elle que soit le système de justice pratiqué dans un pays, il n’y aura pas de justice sans empathie, car l’empathie est la base de la coexistance.  Tel que la science nous l’a appris,  nous faisons tous partie de la même famille car  le premier homme, l’homo habilis est apparu en Afrique de l’Est et c’est là que la première espèce humaine est née. Dans ces conditions, pourquoi nous concentrons-nous sur nos différences au lieu de nous concentrer sur nos points communs ? Quelqu’un a dit un jour qu’en définitive, nous naissons tous et nous mourrons tous de la même manière !

C’est peut-être une chose à laquelle tout le monde devrait réfléchir !

 

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